Quels paramètres contre-indiquent la reprise du travail après un événement cardiovasculaire ?

0

Ces paramètres sont en relation les uns avec les autres et dépendent de la maladie elle-même, de ses séquelles éventuelles, du poste de travail occupé par le patient avant l’accident ou de celui qui était prévu pour lui, des traitements médicamenteux ou non médicamenteux, de l’environnement de travail et de l’état psychologique du patient après l’accident cardiaque. Un point important à connaître : le suivi envisagé et le passage dans un centre de réadaptation sont, pour le médecin d’aptitude, des éléments en faveur d’une reprise plus précoce. Le médecin du travail a donc besoin de connaître parfaitement l’histoire de la maladie et son évolution, les traitements entrepris, et de voir le patient pour la reprise du travail avec tous ces éléments [1-4].

Paramètres liés à la cardiopathie

Avant tout, la maladie doit être stabilisée. La persistance de troubles du rythme non contrôlés, la persistance de signes congestifs pour une insuffisance cardiaque mal stabilisée, la persistance de douleurs, d’une fièvre sont autant de facteurs interdisant la reprise. En revanche, une fois la maladie stabilisée, il faut évaluer les séquelles éventuelles et faire le bilan de l’état clinique du patient : persistance de symptômes au repos ou à l’effort, persistance de signes cliniques, évaluation de la fraction d’éjection, données du test d’effort et de l’enregistrement de l’électrocardiogramme sur 24 heures.

Bien entendu, le poids de tous ces éléments dans la décision ou non de la reprise sont fonction du poste de travail. Par exemple, une fraction d’éjection altérée sera un élément contre-indiquant la reprise chez un patient occupant un poste de sécurité alors[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Centre Cœur & Santé Bernoulli, PARIS.